A 40km de la « jungle » de Calais, le camp de réfugiés de Grande-Synthe.
Dans ce camp, ou plutôt ce véritable bidonville, survivent dans le froid, les ordures, la boue et l’indignité, des familles majoritairement kurdes irakiennes qui ont fuit les persécutions de Daesh. Toutes espèrent rejoindre l’Angleterre.
La boue est omniprésente ; elle pousse les migrants à rivaliser d’ingéniosité pour la vaincre.
Le camp est organisé en deux parties : les familles d’un côté, les hommes seuls de l’autre. De nombreux enfants sont présents. Face à ces conditions sanitaires déplorables, la construction d’un camp humanitaire a donc été actée. Dans quelques mois, un nouveau camp plus au sud ouvrira. Construit par Médecins sans frontières, il répond aux normes internationales et aux normes du HCR, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, une première en France.