Le 17 décembre 2010, Mohammed Bouazizi s’est immolé et son sacrifice à Sidi Bouzid s’est inscrit dans l’Histoire. Par ce geste, il a ouvert la porte à la démocratie dans son pays. Un mouvement commence alors, signifiant l’espoir pour tout le peuple tunisien.
La révolution s’est mise en marche et un défi ambitieux et tout aussi grand que celui de faire tomber la dictature de Zine El Abidine Ben Ali, se présente aux Tunisiens : dans quelques jours le peuple va mettre en place la démocratie.
Dix mois après la chute du dictateur, les Tunisiens ont pu prendre de la distance avec la révolution qu’ils ont menée. C’est l’occasion de revenir sur la victoire d’un peuple. Désormais de nouvelles questions se posent et les attentes politiques se précisent.
Il s’agit de constater la situation d’un peuple à un moment clef de son histoire, de rencontrer ces révolutionnaires qui ont ouvert la voie au « printemps arabe », ces hommes et ces femmes qui connaitront pour la première fois une élection présidentielle et démocratique. Il sera question des traces de la révolution, des très proches futures élections mais surtout des Hommes qui composent toutes les couches de la société tunisienne. Et c’est pour creuser toutes ces questions qu’avec la photographe Anaïd de Dieuleveult, nous avons pris un vol pour Tunis et décider de retourner là où tout a commencer : Sidi Bousid et sa région